Et lisant Ulysse Trelat relatant
le cas de Madame Q., Mireille se demandait si Madame Q., au cours des
dix ans durant lesquels des heures durant chaque soir, s’appliquant
à récupérer les scories (deuil des ongles, nécroses,
crasse, cire d’oreilles, pellicules, etc...) de son corps une
fois sa toilette effectuée pour les conserver, selon leur nature,
avec méticulosité, dans de petites enveloppes scrupuleusement
anotées, si Madame Q. disais-je, s’était aussi appliquée
à prélever les restes de nourriture trouvés entre
les poils de sa brosse dent, qui, s’ils n’étaient
pas à proprement parler des déchets corporels, n’en
entraient pas moins dans la chaîne de leur production. |